Numéro du projet : BRA/B7-6201/IB/1996/0106 |
Direction : D |
Pays/région : Brésil |
Intitulé : Projet agro-écologique de la transamazonienne |
Ligne budgétaire : B7-6201 |
Resp. géog. : Michel Lucas |
Numéro direction : 1996/0106 |
Resp. tech. : Andy Roby |
No SEM/ALA : |
Resp. fin. : Alain Jemine |
A. Objectif de l'action envisagée : Améliorer la durabilité de l'agriculture paysanne,et réduire le taux de déforestation dans la région Transamazonienne, grâce à un partenariat entre les institutions nationales (Université, Embrapa, l'équipe du projet et les organisations paysannes).
B. Description : 1. Production d'un modèle d'agriculture familiale durable, réaliste, et accepté par les organisations de producteurs; 2. Mise en place de systèmes agricoles plus durables chez certains agriculteurs organisés; 3. Elaborer et diffuser un nouveau modèle d'utilisation forestière au niveau de la région; 4. Améliorer la gestion des forêts par les colons et les indiens; 5. Mettre en place une structure permanente facilitant la négociation entre O.P. et institutions publiques sur la politique de développement. 6. Protection des forêts et développement durable de l'agriculture familiale. Favoriser la reproduction des méthodes proposées et diffuser les résultats (changement d'échelle). Formation de cadres compétents au niveau de l'Etat et de la Région.
C. Justification : La région transamazonienne représente une superficie de 50.000 km2 situés au coeur de l'Amazonie. Elle est occupée par 40.000 exploitations familiales installées par le gouvernement brésilien dans les années 70, à travers le Programme National d'Intégration. L'agriculture familiale prédomine jusqu'à ce jour, bien que l'on puisse observer des tendances à la concentration foncière et au développement des vastes fazindas d'élevage, ainsi que l'exploitation forestière extensive. Le taux de déforestation du à l'agriculture familiale est plus faible que celui provoqué par l'élevage extensif, cependant il se développe à un taux approximatif de 2% l'an. Les organisations paysannes, réunies dans le "Movimiento pela sobrevivencia de transamazonica" ont démontré leur intérêt et une volonté profonde pour tendre vers une agriculture plus durable, vers la stabilisation des petits paysans dans la région, pour arrêter la concentration foncière, et pour proposer une nouvelle approche d'usage et de gestion des ressources naturelles au niveau municipal et régional, en incluant des zones réservées à l'exploitation forestière durable.
Une forte coopération a été établie durant la première phase du projet entre une équipe de techniciens (le LAET) formé des professionnels de l'Université Fédérale du Pará, de l'Embrapa (CPATU et du GRET). Ce projet est le résultat d'un effort commun de programmation stratégique, accompli par les deux organisations (MPST et LAET). Il propose un réseau de coopération avec d'autres ONG locales et des organisations gouvernementales.
D. Modalités d'exécution : Contrat de Subvention avec GRET, une ONG française ayant une bonne expérience dans le développement durable et l'amélioration des systèmes de production. |